Les 174 000 roumanophones de Serbie (en serbecyrillique : Власи и Влаши у Србији) se divisent en deux groupes : les Aroumains et les Roumains. Les premiers, nommés « Vlaches » (en serbe Влаши ou Vlaši, en aroumainarmāńi) sont comptés comme « Valaques » tout court, tandis que les seconds, appelés « Vlasses » (en serbe Власи ou Vlassi, en roumainrumāńi) sont comptés en Voïvodine comme « Minorité roumaine de Serbie » (34 000 personnes)[6] tandis que dans le « pays Timochène » (Timočka krajina, en Serbie orientale près des Portes de Fer) ils sont comptés comme « Serbes de langue valaque » ou comme « Valaques de Serbie »[7]. La plupart sont également locuteurs du torlakien qui leur permet de comprendre aussi bien le serbe standard que le bulgare, non sans garder des termes romans dans leur lexique local[8]. Le , sur les 243 148 Serbes du « pays Timochène » autour des Portes de Fer[9], environ 141 000 soit 58 % ont déclaré être d'origine roumaine (de ńjam rumāńesc)[10],[11].
↑(en) Annemarie Sorescu-Marinković et Monica Huțanu, « Ideology and Representation of Vlach Romanian Online: Between Linguistic Activism and Unengaged Language Use », Bulletin of the Transilvania University of Brasov: Series IV: Philology and Cultural Studies, vol. 2(61), no 1, , p. 74 (DOI10.31926/but.pcs.2019.61.12.6, hdl21.15107/rcub_dais_13918, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Patrick Heenan et Monique Lamontagne, The Central and Eastern Europe Handbook, Fitzroy Dearbon, , 350 p. (ISBN1-57958-089-0, lire en ligne).
↑(sr + en) « Demokratski pokret Rumuna Srbije », sur mpalsg.sr.gov.yu, Site du Ministère serbe de l'administration publique et de l'autonomie locale (consulté le ).
↑Mariana Stratulat, (ro) Un veac și jumătate de istorie a românilor timoceni (« Un siècle et demi d'histoire des Roumains Timochènes »), éd. Biblioteca Centrală Universitară « Eugen Todoran » n° 41-1, Timișoara 2023.